[Foire aux chevaux]

Kln s'attelait à dresser son nouveau pigeon trouvé chez Lorenzo, quand elle entendit une grande annonce...

-Un spectacle equestre?!
Moi, moi je veux un cheval m'dame !
Que faut il donner pour y participer?! nan parce que je dois bien avoir un pigeon presque savant et 3 kilos de myrtilles à donner contre un dada...
Et vous n'auriez pas un escabot aussi avec pour pouvoir monter sur ce truc?!

Un grand et jeune gaillard pénétra aux Havres Gris, sa démarche hésitante donnait à penser que cet individu n'avait point l'habitude de se retrouver dans un lieu tel que celui-ci. Il parcouru la place du regard, s'étonnant des belles tenues des Dames et Seigneurs présents.

Chacun ignorait qui pouvait être cet être poisseux, le nouvel ecuyer egaré peut-etre ou un des plouks personnels d'un des grands du Royaume... A vrai dire personne ne souciait vraiment des petites gens mais dans les campagnes de Castelvania on savait bien qui était celui que l'on nomme Maïo.

Ses parents travaillaient durement : sa mère, Kassandre, élevait des volailles et les vendait au marché chaque dimanche ainsi que la production du verger, tandis que son mari, qui n’était pas le père de Maïo, labourait les champs avec les hommes du village. Le véritable père de Maïo, se révéla être un barbare hongrois qui, 16ans plus tôt, avait détruit le domaine de la famille de Kassandre, et violenta leur fille laquelle, 9mois plus tard, accoucha d’un beau bébé.

Maïo serait un jeune homme plutôt beau garçon s’il avait songé, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, à prendre un bain et à tailler sa chevelure abondante. Il a pourtant assez fière allure, et une carrure très gaillarde dû à sa jeunesse passée dans les champs. Il paraît au premier abord indélicat et brute , dirons nous pour rester correct, mais au delà de son inculture et sa mauvaise éducation il se révèle avoir un cœur d’or.

Il sauva étant plus jeune, une brebis de la noyade ; en effet, elle s’était aventurée hors du pâturage et, voulant s’abreuver, serait tomber dans le courant si Maïo, n’écoutant que son courage, ne lui avait pas assener un coup dans les côtes pour qu’elle s’étale de tout son long sur la berge. Il l’avait ensuite ramenée, la traînant fièrement jusqu'à l'étable. Puis, ayant expliqué la scène bien tant que mal à son propriétaire, ce dernier le remercia chaleureusement. C’est grâce à cet épisode capital de sa vie que Maïo trouva sa vocation : il allait se vouer à la protection des animaux.

Ce que personne n’osa lui dire, c’est que la brebis trouva la mort le lendemain à cause de 2 côtes fêlées, son cas s’était aggravé dans des circonstances mystérieuses, sans aucun doute la traversée du pré, le flanc au sol.

Ignorant ces ragots, il tenta de lancer une confrérie qui fit vite faillite : la S.P.A (S’ai Pour lez Animos). Maïo ne perdit pas pour autant espoir, la persévérance (pour ne pas dire entêtement) constituait le peu de qualité dont le paysan disposait, car il savait, au plus profond de son âme, qu’il accomplirait de grandes choses. C’est ainsi qu’il confectionna un baluchon avec le peu d’affaires qu’il possédait et s’en alla à l’aventure sous les pleurs de sa mère et le soulagement des villageois.

Il rencontra par la suite divers personnages peu recommandables et sa vie se résuma à piller les riches bourgeois pour ensuite reverser leurs gains aux plus pauvres du royaume, c'est à dire eux. Jusqu'au jour où le sage Ragamin, suzerain de Castelvania, devenu sénile périt enfin pour la plus grande de ses sujets. Durant sa chute vertigineuse dans les profondeurs de la folie, il avait entraîné ses terres à leur perte. A tel point que les nobles avaient préféré fuir vers d'autres contrées moins hostiles.

Une guerilla civile suivit les funérailles, feu Ragamin n'ayant pas de descendance, chacun revendiquait son droit au trône. Seul Maïo ne s'aventura pas dans de grands débats, qui finissaient la plupart du temps en duel, à propos de la géante du Royaume. Il quitta ses compagnons, qui eux aussi prétendaient au trône et s'élança dans l'élevage de moutons là haut dans les montagnes.

Plusieurs années après, Maïo le Plouc, seul survivant des Castelvanois, hasarda le long d'un chemin ensanglanté et, poussant quelques dépouilles de ses compatriotes d'un siège qui lui parut confortable, s'assit à leur place. Puis tout alla très vite, un cor sonna au loin annonçant le retour d'un Roi, on vint des royaumes voisins lui rendre grâce, les orphelins de la guerre sortir à leur tour de leur cachette et la vie castelvanoise reprit son cours normal. Si ce n'est un léger détail : Castelvania était désormais dirigée par un gueux, un plouk, un serf, un paysan inaccompli.

Mais pour l'heure, notre courageux souverain toussote (ce qui equivaut pour lui à une forte quinte de toux) afin d'attirer l'attention sur lui (A noté que ce geste ne fut pas necessaire : son odeur ne pouvait faire autrement que susciter une réaction chez son entourage, en l'occurence la fuite chez la plupart des gens normaux). Une fois sa voix eclaircie, Maïo risqua ces quelques mots faisant visiblement un grand effort de langage.

-Euh... bah vl'a jme présante Maïo, mais parent m’apele come ça à cos’ d’la spéc..ia…li…thé de la famiye : la soce tout’ blanche aveque lacaile ma maire tartine la mich de pain. Très bon pour alei travayé dant l’chand

Citation :

*traduction : Salutations nobles Dames et Seigneurs d'Agueraton, je me permet de troubler vos occupations et je m'en excuse pour me présenter brievement. Je me nomme Maïo, ce prénom me fut donner par mes parents en l’hommage à une spécialité familiale du même nom. Seule ma mère possédait le secret de cette sauce blanchâtre qu’elle tartinait sur les miches de pain. Un met excellent qui me permettait de me nourrir convenablement en cas de dur labeur, tel que le travail dans les champs.*

Il marqua une pause fronçant les sourcils.

-Euh y a quelq chause a boire ici?

Il esquissa un grand sourire jovial espérant s'être fait comprendre.

JJcosto, un peu abasourdi par la nouvelle se présenta chez les TDM

- Alors, si je comprend bien, vous ne désirez plus répondre à l'AO réservé pour la trève, mais plutot vendre vos chevaux aux plus offrant. Et comment vous prendrez vous pour redistribuer les profits (S'il y en a)
Votre initiative est louable dans un sens et je pourrais bien faire ma part pour la supporter.

Pouvez vous m'annoncer votre prix pour des chevaux, j'en ai justement un grand nombre mis de coté en ce moment.

Un bruit de cavalcade se fit entendre, et on vit Fingolfin arriver sur Rochallor, son fier destrier.
Il sauta alors de selle, et laissa sa monture déambuler à sa guise, comme à son habitude.

Désolé, j'arrive un peu tard !
Bon, j'ai également quelques belles bêtes à vendre, et j'en cherche aussi. Afin d'étoffer mes écuries en chevaux pouvant bien figurer aux diverses courses organisées à travers le Royaume.

Il remarqua alors une personne qui s'approchait de Rochallor, et la regardait avec l'envie visible de l'acheter.

Hep hep hep ! Non non non ! Il n'est pas à vendre celui-ci, ce n'est pas la peine d'y penser !

le soleil donnait deja beaucoup, mais l'armure toute resplendissante que s'était revetue lorenZo n'était pas pour arranger les choses. Etait-ce ses dents ou son armure qui éblouissait tout le monde .... difficile à savoir !
Toutefois, d'une allure noble et decidée, l'elfe était prêt à s'essayer au concours de chavalerie

Il ne put toutefois s'empecher d'ajouter ce commentaire à son vieux grincheux ...

-Mon cher Gandalf, il manque tout de meme une catégorie ... le concours du plus savoureux steak

Fingolfin venait de régler le problème de cet importunt voulant acquérir Rochallor...
Il se tourna vers Myrtillaphillus, et vit alors LorenZo... En armure !

Salutations LorenZo ! Belle... armure...
Salutations Myrtillaphillus ! Et bien finalement, je ne vais pas vendre mes chevaux. Des évènements récents me font dire que je vais en avoir bien besoin...
Par contre, je veux fort bien déguster quelques grillades, mais pas de pigeon, Kln risque de nous faire une syncope si elle voit ça...
Et pour le tournoi des chevaliers, vous pouvez compter sur moi !

Il était dommage de ne pouvoir l'expression noble de lorenZo que se parait derrière l'armure (trop) étincellante de l'elfe ... sa fierté n'en n'aurait que plus briller

Et bien mon vieux Gandalfounet, j'ai du ressortir cette armure perdue au fin fond de ma cave, et je dois dire que je ne l'ai pas reveti pour un simple concours de beauté auquelle cas je me serais deja vu la remporter sans grosse difficulté

non les circonstances ont voulu moi aussi de mon coté que je ressorte les armes .... voyez-vous ca, un Fidele de la source ^^
Mais si Seigneur Fin prend part au tournoi, avec son sens de l'honneur et de la justice, la victoire ne va pas etre si facilement acquise

Kln tournait en rond dans le pigeonnier
- Aie aie aie ! Mais je ne serais jamais de taille à faire ce combat de chevalier...
Si seulement le grand gourou rajoutait une épreuve de lancer de myrtilles à dos de poney,
je pourrais alors rivaliser avec les plus grands....

Kln regarda une dernière fois ses pigeons pour se donner du courage, elle savait que le grand gourou était très occupé en ce moment et qu'il n'aurait que peu de temps et d'attention à accorder à la petite hobbite...

Une nouvelle épreuve ? Du lancer de myrtilles à dos d'équidé ? Original... J'aime ça !!!
Bon, ben je m'inscris, même si je sens que je vais pas être au niveau...

Fingolfin faisait une petite sieste sous un chêne, en attendant le début du tournoi.
Dans son doux rêve, des cors de guerre sonnaient à tout rompre avant le début d'une épique bataille... Suivis par des grognements suspects !
Fingolfin se réveilla alors, le dos douloureux.

ça m'apprendra à faire la sieste en armure... Faut être bête aussi..., se dit-il en se relevant, s'étirant les membres.
Il se rendit alors compte que les cors étaient réels. Ils devaient annoncer le début du tournoi !
Il entendit aussi les mêmes grognements que dans son rêve...
Cherchant l'origine du bruit, il vit alors Kln passer en courant, poursuivie par un gros sanglier... Quel mystère se cachait derrière cette scène ?... Fingolfin supposa que c'était surement encore une des pitreries de la hobbitte qui avait mal tourné.

Bah, un peu de sport, ne lui fera pas de mal, pensa l'elfe.
Il s'approcha donc de la carrière, lieu du tournoi, afin de voir si les affrontements avaient commencé, et vit Myrtillaphillus, seul, attendant un adversaire.
Fingolfin regarda autour de lui, et ne voyant pas LorenZo, se décida à lancer les hostilités.
Il siffla, Rochallor arrivant rapidement, au grand galop.
L'elfe monta lestement sur sa monture, et se tourna vers son adversaire. Il fit éviter à Rochallor une charge de Kln, toujours coursée par son poursuivant porcin.

Ah moins qu'elle n'ai trouvé un nouveau mode d'entrainement ultra-motivant, afin d'être en forme avant le début de son épreuve... Non, la pitrerie qui tourne mal est plus plausible !, se dit Fingolfin, regardant, amusé, la hobbitte tentant de semer la bête.

Se reconcentrant sur son épreuve, il fit avancer sa monture au centre de la carrière.
Il s'arrêta à quelques distances de Myrtillaphillus, observant, assez surpris, son armure.
Cela le changeait de son éternelle robe !
Il fit un signe de tête amical à son adversaire, montrant qu'il était prêt.

Kln, poursuivie par un sanglier, courrait aussi vite que lui permettait ses petites jambes mais ces dernières saisons passées à manger plus de myrtilles que son estomac pouvait en contenir eurent raison de la hobbite, qui décida de se refugier bien loin du sanglier. Elle aperçut un arbre à deux pas et avec une agilité peu commune aux hobbits, elle grimpa sur la plus haute branche...Elle se fit un petit nid douillet à l'aide de branches et de feuilles, s'installa confortablement et observa le début de l'affrontement sur sa branche...

- Hum, hum.... il faudra que je pense à trouver quelqu'un pour me redescendre, j'ai le vertige.